Suite au commentaire de Ben, je poursuis la présentation du Seigneur N’Diarra.
Sur le plan psychologique, ce personnage se situe entre deux figures emblématiques de l’histoire médiévale et coloniale de l’Afrique et de sa diaspora. Deux grands guerriers. Chaka Zulu pour ses penchants extrémistes et sa vision radicale de la nation, et puis Toussaint Louverture pour avoir défié l’Empire. Dans mon récit, la situation des Marrons n’est pas sans rappeler celle des haïtiens juste avant leur indépendance en 1804. Le colonel Gelcock (" gueule de coq " en créole) dirige l’armée suréquipée du Diable pour mater la rébellion d’un peuple qui refuse de livrer sa chair pour nourrir l’Empire. Le seigneur N’Diarra et ses guerriers, changeront le cours de l’histoire avec l’aide des Dieux vaudous. D’ailleurs en référence à Haïti, j’ai situé l’affrontement dans les plaines du bois Caïman, lieu du fameux serment qui précéda le soulèvement des esclaves en 1791, début de la grande révolte impulsée par le célèbre marron Boukman.
Ha oui ! Pour mes influences, en vrac comme ça me vient : Aimé césaire, Amos Tutuola, Gary Victor, George Orwell, les incontournables Velásquez, Goya, les impressionnistes, les peintres haitiens etc… Et puis, en effet, j’apprécie particulièrement les dessinateurs de BD " au trait nerveux " et tous ceux que vous citez Ben.
1 commentaire:
Merci pour votre réponse !
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